Bellefontaine, petite bourgade de 950 habitants et surtout village de mon enfance. Désormais lieu de villégiature pour des week-ends familiaux. Et quand ces week-ends sont ensoleillés, cela nous permet d’aller nous promener autour des richesses écologiques du dit village. Aujourd’hui la tourbière de la Pierrache. Ce site a été acquis par la commune de Bellefontaine en 1996 afin de l’aménager et de mieux le préserver.
Premièrement définition tourbière : Les tourbières sont des écosystèmes formés de végétaux dont la croissance, dans certaines conditions climatiques, parfois topographiques, engendre l’accumulation d’importantes quantités de matière végétale. Celles-ci, après une transformation modérée biochimique et mécanique (décomposition très lente et très incomplète), forment une roche combustible renfermant jusqu’à 50 % de carbone : la tourbe.
La tourbe a été exploitée à différentes fins
- En horticulture où sa forte rétention en eau est recherchée.
- En construction : au Moyen-Age la tourbe pouvait servir de matériau de construction notamment en Islande.
- Comme bois de chauffage ou pour le séchage du malt qui sera utilisé ultérieurement pour confectionner du whisky.
Mais la tourbière est un lieu riche à protéger.
- Riche par sa faune (lézards, grenouilles, papillons…)
- Riche par sa flore (plantes carnivores, linaigrettes, sphaignes…)
- Riche par son pollen. Le caractère très acide de ces formations empêche la décomposition des végétaux en favorisant ainsi la fossilisation (pollens, spores, invertébrés et vertébrés), ce qui permet de retracer le paysage botanique et le climat au cours des 15 000 dernières années.
Et maintenant, place aux photos de la balade autour de ce site.
Si vous passez depuis un moment sur mon blog, vous avez pu observer d’autres tourbières : lac de Blanchemer, tourbière de Machais et ma préférée le Lispach.