C’est là que tout a commencé et c’est là que tout se finit. J’écris cet article alors que nous somme rentrés il y a plus de deux mois, mais je me rappelle très bien de notre arrivée à l’aéroport, de l’accueil des parents de ma Louloute, du voyage en camionnette jusqu’à Thai Binh, des premiers contacts avec mes « beaux-parents ». Tant de choses se sont passés à Thai Binh. Je ne peux pas tout raconter. Ce fût un tel dépaysement. La visite à tous les voisins et à toute la famille dans le cadre de la fête du têt. Tout le monde vraiment adorable. La sortie du cocon familial en a parfois été un peu dur (comme par exemple lors du voyage Hanoi – Sapa). Ah et le soir du têt… Les pétards sont désormais interdits pour célebrer le têt au Viêt Nam. Du coup, tout le monde envoie comme des mini-montgolfières dans le ciel à minuit. C’est somptueux, toutes ces torches volantes enflammées. Mais trop dangereux et donc interdites pour l’année prochaine. Elles sont responsables d’incendies. Mais faisons confiance aux Vietnamiens, ils auront une autre idée pour l’année prochaine. Et la cuisine, c’était festin matin, midi et soir. La cuisine vietnamienne est super light mais c’est pas pour ça que j’ai perdu des kilogrammes. Il faut dire que j’ai bu aussi des litres de bière et pas mal d’alcool de riz et même un alcool où des scorpions macéraient. Côté typique, il y a eu aussi la pipe à eau qui te fait tourner la tête. Il y a également eu la journée on se rhabille de la tête aux pieds. A moins de 10 euros le pantalon sur mesure réalisé par un tailleur, pourquoi se priver ?
Bref, cette fin de voyage n’est qu’un commencement car il est sûr qu’on y retournera. Mais d’abord, l’année prochaine on fait venir les parents de Louloute en France. Je pense que le dépaysement sera présent aussi.
Je tombe sur cet article un peu tard, mais outre les jolies photos, je l’ai bien aimé car il trouve un certain écho dans mes propres souvenirs… C’est un peu la « nostalgie » du voyageur qui rentre chez lui après un voyage riche en dépaysement, découvertes et autres petites joies de « l’être ailleurs ».
Nostalgie et impatience. Impatience d’y retourner. Mais probablement pas avant 2013. Patience, patience.
Merci pour le passage et le commentaire. Merci car cela m’a fait relire l’article et les images reviennent égayer mes pensées.
A bientôt Tchou.