Mise à jour mars 2013 : Pour ce millésime 2013, nous avons tiré les leçons de 2009 et nous sommes partis visiter la pagode des parfums à une date de plus faible affluence. Résultat : nous sommes parvenus au coeur de la montagne et à la grotte Hương Tích. La balade en barque est toujours aussi agréable. Le pho (soupe vietnamienne) est toujours aussi bon à déguster dans les restaurants du débarcadère. Ah si nouveauté, la viande de porc-épic. Chaque boutique présente désormais devant sa « devanture » un porc-épic en cage ou un porc-épic pendouillant au bout d’une corde. Ils mangent vraiment tout ce qui bouge ces Vietnamiens. Le goût ? Je ne sais pas, je n’ai pas goûté ce mets épineux.
Pour le reste, pas beaucoup de changement. La montée est toujours assez éprouvante, les échoppes sont toujours sur-abondantes, les toilettes sont toujours aussi rustiques (mettre un rouleau de papier toilette dans son sac est une précaution qui peut s’avérer salutaire) et le chemin est toujours aussi glissant en cas de temps humide.
Donc rien de bien nouveau pour cette version 2013 mais la frustration de n’avoir pu atteindre le sommet en 2009 est dissipée. Ah si l’emprunt du téléphérique pour la descente. Jouissif juste pour voir la tête de mon père qui souffre d’un petit vertige. Je crois qu’il a trouvé la descente encore plus longue que la montée 😀
Au final, j’aime assez ce pèlerinage quand la foule n’est pas trop importante.
Article initial de 2009 : La pagode des parfums est un ensemble de temples et de sanctuaires bouddhiques, nichés dans les pics karstiques du mont Hương Tích (montagne de l’empreinte parfumée). Elle est consacrée à Quan Âm (équivalent de la vierge). Cet ensemble de pagodes se situe à 65 kilomètres au sud de Hanoi. Après la route, il faudra emprunter une barque pour une agréable balade (même si à l’aller, c’était légèrement humide) d’environ une heure au milieu d’une végétation luxuriante recouvrant les falaises calcaires. Mais cette balade se fait aussi au milieu des autres barques. Le site est souvent surpeuplé ; assez peu de poulets occidentaux (en vietnamien con ga tây – c’est le nom que donne les Vietnamiens aux occidentaux) mais beaucoup de touristes vietnamiens plus ou moins bouddhistes. Dès l’embarcadère, on est dans le bain avec une nuée de barques qui attendent les touristes. La montée ou la descente des barques peuvent être périlleuses. Le nombre de barques dépassant largement la capacité d’accueil des embarcadères, il est souvent nécessaire de sauter de barques en barques pour rejoindre le quai. Cela ne pose aucun problème pour un Vietnamien mais pour un Français de 80 kilogrammes ayant un équilibre assez pitoyable, ça a failli se terminer par un petit bain. Puis c’est l’ascension qui nous attend. Pour les moins courageux, un téléphérique est disponible mais cet outil dénote un peu dans le paysage. Nous emprunterons le sentier creusé à même la roche mais qui se transformera en parcours du combattant à quelques centaines de mètres du sommet. La foule devenu trop dense nous contraindra à rebrousser chemin.
Mon avis : Le site est grandiose mais la foule et les échoppes bruyantes font aussi partie du décor. Renseignez-vous sur les jours de forte affluence et évitez les à moins que vous n’aimiez les contacts très proches avec la foule. En cas de fortes affluences, vous pouvez également opter pour une visite des pagodes annexes en lieu et place de la pagode principale. Je n’ai pas vu la pagode principale donc je ne peux vous dire de ne pas aller la visiter mais je peux vous dire que les pagodes annexes valent le détour et qu’elles sont nettement moins fréquentées.