Lieu de départ : Parking du barrage du Châtelot – Le Pissoux
Distance : 14,5 kilomètres
Point culminant : 1144 mètres
Dénivelé positif : 500 mètres
Carte IGN Top 25 : Morteau / Saut du Doubs 3524OT
Où retrouver cette randonnée :
Je voulais d’abord remercier Alain pour cette randonnée. Après quelques échanges sur Flickr, nous nous sommes rapidement donnés rendez-vous au parking du barrage du Châtelot sur la commune du Pissoux. 8h30 : sac à dos en place, il est tant de descendre au pied du barrage du Châtelot. Mensurations :
- Hauteur : 74 mètres
- Longueur de crête : 150 mètres
- Epaisseur à la base : 14 mètres
- Epaisseur au sommet : 2 mètres
Il est mis en service en 1953 après 3 ans de construction. A cheval sur la frontière franco-suisse, sa gestion ne pouvait être que bilatérale. Il est détenu à 50% par EDF et à 50% par plusieurs sociétés suisses. Les 20 600 000 m3 d’eau retenus permettent une production de 100 000 MWh (environ la consommation annuelle de 30 000 foyers d’après les chiffres de l’ADEME). En temps normal, le barrage est accessible mais le plan Vigipirate en a décidé autrement. A noter aussi qu’en cas de crue, l’eau excédante passe au dessus du barrage pour s’écraser avec fracas 74 mètres plus bas. Vous pourrez trouver des photographies qui illustrent cela ici et là.
Pour franchir le Doubs et la frontière franco-suisse, nous descendrons un peu plus en aval pour rejoindre un gué au doux nom de Ruelle de la truite. Puis nous monterons le long de la berge pour rejoindre le barrage mais cette fois-ci côté suisse où nous profiterons de la lumière naissante pour faire un bon break photo.
Après cette pause, nous attaquerons les 450 mètres de dénivelé pour accéder aux roches de Moron. Pendant la montée, vous pourrez aussi accéder à un point de vue intéressant sur la gauche du sentier au niveau d’un virage sur la droite. Aux roches de Moron, vous pourrez vous désaltérer ou vous rassasier à l’auberge du même nom. Pour notre part, nous avons continué notre randonnée pour longer le pied des falaises et admirer le lac depuis le belvédère du CAS puis depuis le belvédère des Recrettes.
Puis descente vers le Saut du Doubs. Attention le sentier n’est pas indiqué. Peu après le belvédère de Recrettes, vous passerez à proximité d’un chalet. A ce niveau, il faut quitter le sentier balisé pour longer la falaise, vous trouverez un sentier qui s’enfonce dans la forêt. Tout droit et vous finirez par retrouver un sentier balisé.
Le point de vue suisse du Saut du Doubs est peu spectaculaire. Pour trouver de meilleurs points de vue, il va vous falloir retourner en terre française en utilisant la passerelle Gilbert Petit Jean. Encore une fois, vous pourrez vous désaltérez dans diverses échoppes. Côté français, vous pourrez bénéficier d’un point de vue plongeant sur le saut du Doubs. A mon avis, cette vision plongeante écrase la cascade et ne rend pas hommage à ses 27 mètres. Le meilleur point de vue est au pied de la cascade (sentier non balisé et potentiellement difficile : chaussures de randonnée obligatoires).
Nous rejoignons ensuite le GR5 qui longe la rive du lac. Le sentier creusé dans la roche au niveau du goulot d’entreroche vaut le détour. Peu avant de rejoindre le barrage du Châtelot, vous pourrez atteindre une pointe rocheuse pour des dernières images du barrage et du lac de Moron (sentier non balisé – regarder bien sur votre droite pour apercevoir un semblant de sentier).
La montée des escaliers pour rejoindre le parking mettra à rude épreuve mes cuissots mais au final, ce fût une randonnée très agréable.
Vous pourrez observer les photographies d’Alain ici. Les miennes sont présentées ci-dessous.