Mosquée Sainte-Sophie :
Entrée : 20 livres turques soit environ 10€
A l’inverse de Séville où les mosquées sont devenues cathédrales, la mosquée Sainte-Sophie fût d’abord une église. Et quelle église ! Construite par l’empereur romain Justinien en 537, elle fût la plus grande église de la chrétienté jusqu’en 1453. Au moment de la conquête de Constantinople par les Turcs, l’église devint mosquée dans la ville qui prit alors le nom d’Istanbul. C’est en 1935, que Sainte-Sophie perdit sa fonction de mosquée et devint un musée. La mosquée est actuellement en travaux et le dôme est rempli d’échafaudage. Il y a déjà assez peu de lumière dans la mosquée et les échafaudages viennent un peu plus assombrir le spectacle. Mais ce dernier répond quand même présent. Ce qui m’a le plus fasciné, ce sont les marbres. Ils sont d’une grande diversité dans les couleurs et les motifs. Ensuite, il y a bien sûr les mosaïques dont la galerie du Jugement dernier qui a beaucoup souffert (la moitié inférieure n’existe plus) mais je trouve que ça la renforce. Ces dégâts font sentir le temps et l’histoire qui ont environné cette mosaïque. Les peintures murales valent le coup d’œil également.
Mosquée bleue :
Entrée : Gratuite mais vous pouvez effectuer un don. Entrée uniquement en dehors des heures de prière.
Comme souvent, chaque empereur, sultan, président veut laisser une trace de son règne. Le sultan Ahmet 1er voulut ériger un monument capable de rivaliser avec la splendeur de Sainte-Sophie. Il fit donc construire une mosquée qui porte son nom : la Sultan Ahmet Camii plus connu sous le nom de mosquée bleue à cause de sa teinte dominante. Le sultan et son architecte ne se sont pas trompés, elle en impose aussi la mosquée bleue. Les deux mosquées se font face et contrastent : l’une avec ses tons bleutés et l’autre avec sa coloration orange – rouge. La présence des deux mosquées nous incite à nous placer entre les deux avant de se diriger vers la mosquée bleue via le petit parc. Erreur, l’entrée la plus agréable à l’œil se situe du côté de l’hippodrome. Pour les touristes, l’entrée ne se fait pas directement par la porte principale mais par une entrée secondaire qui se situe au sud. Ce qui m’a le plus marqué à l’intérieur de la mosquée bleue et dans l’ensemble des mosquées en général, ce sont les vitraux, les faïences et les tapis. C’est un vrai bonheur de marcher pied nus sur ces tapis. Et les couleurs ! Le bleu est une couleur qui revient souvent dans les tapis et les faïences. Et j’adore le bleu.
Mosquée de Soliman – Süleymaniye camii :
A la lecture du guide, elle semblait sympathique cette mosquée. Malheureusement, elle est également en travaux et elle est fermée. Seul le sanctuaire est accessible.
Mosquée Rüstem Pasa :
Là aussi, l’entrée est gratuite mais vous pouvez faire un don. Mais il faut déjà la trouver l’entrée. La mosquée se situe à l’ouest du bazar aux épices. Son entrée est juste indiquée par une plaque en argent qui ouvre sur des escaliers qui vous mèneront dans la cour de la mosquée. Cette dernière a l’avantage d’être très peu fréquentée. Vraiment très peu hors-saison, j’ai été pendant un long moment la seule personne présente à l’intérieur me permettant de profiter pleinement du calme du lieu.
Nouvelle mosquée – Yeni camii :
Nouvelle, nouvelle elle a tout de même 400 ans la dame. J’y suis venu plusieurs fois pour reposer mes jambes et pour me protéger de la pluie. Je m’asseyais au fond sans bouger, en essayant de sentir la spiritualité de ce lieu. Ca m’a valu la visite d’un Iranien je crois. Je n’ai pas grand-chose compris à ce qu’il me racontait sauf à la fin quand il m’a demandé de le prendre en photo.