Besançon en trompe-l’oeil

Disposant de mon après-midi et accompagné par les lumières chaleureuses de ce début de printemps, j’ai décidé d’aller tailler le bout de gras avec Gustave, Victor et Louis. Ils daignent rarement sortir de chez eux mais ils passent de longues heures à leur fenêtre, ainsi il est souvent possible de les interpeler depuis la rue. Les trois amis m’ont paru bien moroses.

Gustave se languissait de voir terminer la rénovation de sa maison à Ornans. Le Doubs, c’est joli mais on en a vite fait le tour. Sa source d’inspiration, c’est la Loue.

Quant à Victor, les gendarmes ont expulsé Esmeralda. Quasimodo déprime et désormais il est en permanence sur son dos.

Pour Louis, les affaires déclinent. Les Français refusent de se vacciner. Il a pourtant sauvé tant de vies mais ces enragés sont convaincus que l’on veut les empoisonner.

Les frères Lumière sont en visionnage. Seule leur camera est visible à la fenêtre.

Finalement, je trouverai plus de gaieté auprès d’une grand-mère arrosant ces géraniums. Je m’amuserai aussi face à ce chat se léchant les babines devant cet oiseau. Mais la cage est solide et il faudra se contenter de la gamelle de croquettes.

Enfin, je finirai l’après-midi auprès d’un chef d’orchestre sans musicien. Tout ceci est bien singulier. Mais il faut parfois savoir prendre un peu de recul…

Si vous connaissez d’autres trompe l’oeil sur Besançon, je suis preneur. Contactez-moi ou laissez moi un commentaire.


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